mardi 3 mai 2011

Hélène et Armand : le retour

Le Temps d'un été avait trouvé ses lecteurs : un peu plus de 10000, si l'on compte qu'il a été publié aussi dans une édition à gros caractères qui s'appelle "A vue d'oeil", et au "Grand Livre du mois".
On me demandait une suite : je l'ai faite.
 On retrouve donc dans "L'Echappée belle" les deux mêmes petits personnages.
Mais cette fois, c'est Hélène qui va dépanner Armand. Elle souffrait d'un manque de défunt, il est, lui, à la peine, parce qu'il n'a pas de vélo. Sa mère en a la phobie depuis que le grand-père a sauté dans la rivière et s'est noyé, un jour où il trimballait, sur le guidon, un sac de patates qui lui a fait perdre l'équilibre. Hélène a beau trouver que la mère de son copain a la phobie sélective parce que, finalement, dans l'histoire, les patates sont tout aussi coupables que le vélo, et que des patates, on en mange quasiment tous les jours chez Armand, il n'y a pas mèche : de vélo, point. Et comme on n'ouvre guère le porte-monnaie chez lui, Armand ne risque pas de se le payer sur son argent de poche.
Alors Hélène va prouver que l'amitié n'est, pour elle, pas un vain mot : se privant de tout, elle va économiser sou par sou durant des mois sur son petit pécule hebdomadaire pour apporter, l'été venu, la somme réclamée par la voisine pour céder le vieux clou qui traîne dans sa grange depuis des lustres.
Tout va basculer ensuite car Hélène, qui vient d'atteindre ses douze ans, tombe sous le charme d'un beau soldat, revenu en permission de la guerre d'Algérie. Un coup de foudre qui va mettre à mal la belle entente des deux copains. Surtout qu'Hélène, surprenant par hasard une conversation de l'élu de son coeur, apprend qu'il est fort intéressé par le balcon de la Marinette, belle fille plantureuse du village, et qu'il possède même le pipeau pour lui jouer une sacrée sérénade, à celle-là.
Séduite par tant de poésie, Hélène va décorer avec tous ses soins sa fenêtre pour y attirer le beau bidasse. Elle poussera même le vice jusqu'à se faire aider par Armand, bien sûre, avec tant de rouerie, d'être Messaline en personne... On se doute que lui ne verra pas tout ça du même oeil. Et qu'Hélène vivra l'enfer, en comprenant son erreur et en connaissant, à son tour, les affres de la jalousie.
J'ai écrit cette histoire sur le même ton que la première : on s'amuse donc beaucoup.



Et non, cette fois il n'y aura pas de suite : je préfère garder mes deux petits personnages dans cette douce limite de l'enfance qui approche de sa fin, mais n'est pas encore tout à fait mûre pour le vaste monde des adultes.

3 commentaires:

  1. Jai eu le privilège de croiser l'auteur qui grâce à un ami commun hélas trop vite disparu, et d'être parmi les premiers lecteurs de ce premier livre captivant émouvant et magnifique !

    J'espère que bientôt l'auteur nous fera plaisir d'une séance de dédicace en région parisienne :-)

    Je viens de commander sur Internet les 2 dernier ouvrages, dont j'attends déjà la livraison avec impatience !

    Amicalement
    Guy

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  2. Je crois que je n'ai jamais autant ri à la lecture d'un livre. Ce roman est une cure de jouvence et de remise en forme.
    Arthur Monot

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  3. J'ai hâte de le lire. J'ai du regret de ne pas vous l'avoir pris hier.

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