RENCONTRES
Si vous désirez me rencontrer autrement que par mail ou blog, je vous propose plusieurs rendez-vous où je serai heureuse de faire votre connaissance, ou de vous retrouver.
Si vous habitez dans le Sud, ou bien que vous avez envie de venir prendre un peu le soleil pour l'occasion, je serai les 14 et 15 mai prochains au Salon du livre de la Grande-Motte (34).
Et ensuite la Comédie du Livre, à Montpellier, les 27, 28 et 29 mai, tous les après-midi.
Pour les Stéphanois, que je n'oublie pas, et pour cause, je dédicacerai mon livre à Saint-Etienne, à la Librairie de Paris, le samedi 21 mai après-midi.
Avec un grand merci à toute l'équipe de la maison, qui a toujours été pour moi un soutien sans faille.
Ceux qui ont envie de boire un verre pourront aussi venir partager le pot de l'amitié à la librairie du Breuil, 77 rue Jean Jaurès à Firminy (42) le mercredi 18 mai à partir de 15 h et jusqu'à 20 h.
Raphaël, le sympathique propriétaire de ce nouvel établissement, organise un apéro dédicace qui devrait faire date dans les annales de la ville.
Vous habitez la Haute-Loire ? Pas de problème : venez me voir le vendredi 3 juin, de 14 h à 18 h, à la librairie Nuggets, 21 boulevard maréchal Fayolle, au Puy en Velay.
Pour les Lyonnais (si, si : j'en connais !) je serai à la Librairie Decitre du centre commercial d'Ecully (69) le vendredi 17 juin de 16h30 à 20h.
A bientôt.
Ce livre est paru tout récemment. Attention, pour ceux qui me connaissent : jusqu'à présent j'avais écrit des textes drôles et légers, celui-ci est beaucoup plus triste et sérieux. C'est une saga qui commence dans les années 1925 en Espagne. Carmen vit heureuse, entourée de l'affection de ses parents Beatriz et Anton, et de son grand-père Dioscoride, patriarche aristocrate, qui dirige d'une main de fer ses usines et toute sa lignée. Mais à sa mort, la famille va se déchirer. Ruinés, et ballottés par des événements qu'ils ne maîtrisent plus, Beatriz, Anton et leur petite Carmen vont devoir s'exiler en France. C'est autour d'elle, surtout, que j'ai organisé mon histoire. Petite fille gâtée au début du roman, elle aura à affronter un destin auquel son éducation ne l'avait nullement préparée. J'ai eu envie d'écrire ce récit après le décès de ma mère, dont j'ai conservé pour mon héroïne le prénom Je lui ai aussi dédié ce roman, car c'est un peu son histoire que j'y raconte : beaucoup d'événements sont réels. Bien sûr, j'ai modifié des faits, des dates, inventé des personnages, pour que l'ensemble prenne davantage d'ampleur : la réalité a toujours besoin d'être transformée pour faire une belle histoire. Mais je pense que beaucoup d'émigrés, ou d'enfants d'émigrés se reconnaîtront, ou reconnaîtront le passé de leur propre famille. Car l'histoire des déracinés est toujours la même, émaillée de petits bonheurs et de beaucoup de malheurs. Il n'est jamais facile de quitter son pays, quelle que soit la raison du départ. C'est aussi le récit de l'accueil et de la fraternité : Carmen n'oubliera jamais ce qu'elle doit à la France. Et je fais partie d'une famille où l'on m'a appris à lui dire merci. Bien sûr, tout ne sera pas simple pour mes personnages : il ne s'agit nullement d'une vision manichéenne, et ils connaîtront les désillusions et les humiliations qui furent souvent celles des nouveaux arrivants. J'ai tenté aussi, dans ce livre, de faire entrer la grande Histoire dans la petite, et les événements de l'époque: crise de 1929, guerre d'Espagne, Front populaire, et avancée de la Seconde guerre mondiale, vont jouer un grand rôle dans le destin de Carmen. J'avais au départ pensé raconter sa vie en totalité. Mais à moins de produire un imbuvable pavé, il a fallu que je m'arrête : le livre se termine donc pour l'heure à l'aube de la guerre de 39-40, et de celle des vingt ans de Carmen. Je suis en train d'écrire la suite, qui fera l'objet de mon prochain roman. Mes bouquins sont décidément comme les gendarmes : ils vont par deux. Un lien pour un article paru dans le Progrès : http://www.leprogres.fr/actualite/2011/04/17/la-liberte-au-bout-de-la-plume Et un autre, dans l'Union de Reims : http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/saga-familiale-entre-lespagne-et-la-france Et puis dans Midi Libre : http://www.midilibre.fr/2011/05/23/christine-navarro-la-saga-familiale-d-un-exil,323609.php |
Coucou Christine, j'ai adoré ton bouquin, il évoque plein de choses diffuses.
RépondreSupprimerOn en parlera à Beaunes certainement.
Claude Danielle
J'ai acheté votre livre récemment, et je vous remercie pour cette magnifique histoire poignante et tellement prenante que je n'avais pas envie de finir ce roman.
RépondreSupprimerIrène Beaujard
Bravo pour cette nouvelle création que je vais m'empresser de lire.
RépondreSupprimerAu plaisir d'en parler de vive voix avec toi.
Sandrine GASCHON
Nous nous sommes rencontrées à la Comédie du Livre de Montpellier, où vous m'avez dédicacé votre livre.
RépondreSupprimerJe tiens à vous dire à quel point je l'ai aimé. Mes beaux-parents, qui sont d'origine espagnole se joignent à moi pour vous féliciter.
Amandine Lopez
Un livre que je vais également lire. Je vais en parler à Robert Buffat qui a écrit un témoignage sur la guerre d'Espagne : L'EXODE ESPAGNOL, voir mon blog et taper dans "recherche" le titre et le nom de l'auteur.
RépondreSupprimer