vendredi 14 juin 2013

Comédie... sous la pluie

Tout avait bien commencé pourtant en ce vendredi 7 juin, premier jour de la Comédie du Livre de Montpellier.
Soleil radieux, excellente organisation, accueil chaleureux de la librairie Sauramps qui m'invitait, et public présent. 
C'était trop beau... c'est le cas de le dire.

Car le samedi, la pluie s'est invitée. Petitement d'abord, puis de plus en plus fort. 
Que faire, sinon faire avec ?
On a tiré un peu plus les étalages à l'intérieur des barnums, on a protégé tant bien que mal les livres, et on s'est dit que les visiteurs allaient sans doute rester à l'abri à la maison.
Eh bien pas du tout.

Car ils étaient là. Présents. Fidèles au poste. Et ils ont discuté avec nous, plantés sous leurs parapluies, stoïques sous l'averse, ramassant parfois une rasade supplémentaire tombée des bâches, écoutant patiemment nos explications. Et repartant finalement avec un livre soigneusement enfoui sous l'imperméable, dont on devinait qu'ils l'ouvriraient dès le soir, impatients de le dévorer.
Et ça, ça n'était pas rien.

Et puis, comme si ça ne suffisait pas, le vent s'est levé. Glacial.
Les auteurs parisiens, tout contents de venir dans le sud, avaient prévu le tee-shirt plutôt que la petite laine. Inutile de dire qu'ils se sont gelés. A tel point que mon voisin, l'illustre Jean-Claude Carrière, complètement frigorifié, m'a demandé à un moment si je ne voudrais pas lui frictionner un peu le dos.
Et ça, ça n'était pas rien non plus.

Et puis, en fin de journée, j'ai eu droit aussi à un petit coup de pub de la journaliste de France Bleu, venue interviewer quelques célébrités, qui  a gentiment accepté que je cause moi aussi dans le poste pour présenter mon bouquin. Un gros merci  à elle.
Comme quoi, malgré ce temps de chien, j'ai eu de belles consolations !

Le dimanche, tous bien emmitouflés, on a à peu près résisté. Jusqu'au moment où, vers 17 h, le ciel s'est obscurci au point d'interrompre la fête plus tôt que prévu, afin de clore tout à fait les barnums.
Sage précaution : dix minutes plus tard, des trombes d'eau se sont abattues sur la ville. 
L'expression "un rideau de pluie" n'avait sans doute jamais aussi bien trouvé son sens. On n'y voyait plus rien tant elle était dense.

Alors à tous les lecteurs qui, malgré tout ça, sont venus nous voir, un grand merci !
Et bonne lecture !

Et en prime deux photos de moi en pleine action, aimablement données par Jean-Michel Mart, photographe à Midi-Libre.


Et une autre.



jeudi 6 juin 2013

Midi Libre

Pour que personne n'oublie que je serai à la Comédie du Livre dès demain, 
 j'ai eu droit à un article très sympathique de Midi-Libre que voici.
Alors maintenant ceux qui ne viendront pas me voir n'auront pas d'excuse !