lundi 4 mars 2013

La Chevelure d'ébène

En avant-première voici le nouveau bébé. 
"La Chevelure d'ébène" paraîtra dans quelques semaines. Très exactement le 12 avril prochain.
Comme chacun le sait, il s'agit de la suite de "L'Éventail d'ivoire". 
Que ceux qui ne connaissent pas le premier volume se rassurent : le récit est construit pour qu'on puisse lire celui-ci indépendamment. 



L'histoire commence en septembre 1939. Jean-Baptiste, le fiancé de Carmen, mobilisé, est envoyé dans les Ardennes, près de Charleville-Mézières. Lors d'une veillée, il va raconter à ses camarades de chambrée l'histoire de la jeune femme. Le lecteur aura donc à sa disposition tous les éléments pour comprendre ce qui s'est passé jusqu'ici.
Carmen, de son côté, se ronge les sangs dans l'attente interminable qui fut celle de toutes les fiancées, mères, sœurs ou épouses de ces temps.
Ensuite, comme à l'accoutumée, les événements vont se bousculer dans son existence.

Sans dévoiler l'intrigue du roman, qu'on sache qu'elle quittera son emploi de préceptrice-domestique chez les Cherny et, grâce au curé Ratineau, réalisera enfin son rêve : devenir institutrice.
Seulement, sous ses dehors tranquilles, le curé est en fait un farouche résistant, et l'école dans laquelle enseigne Carmen un refuge pour enfants juifs.

Lorsque le curé va lui demander de prendre sous sa protection le petit Simon, tellement typé qu'on ne peut le confier qu'à une Espagnole, Carmen va devoir faire un choix crucial entre sa vie enfin tranquille et le petit garçon à secourir.

La décision ne sera pas facile : elle sait ce qu'elle risque. Mais elle n'est pas non plus de celles qui renoncent. Et puis il faut que grand-père Dioscoride, et Anton, son père, puissent demeurer fiers d'elle. Pour eux, pour leur mémoire, et puis parce qu'elle se souvient de tous ceux qui l'ont aidée, Carmen va mettre tout en oeuvre pour sauver l'enfant, n'hésitant pas à tout abandonner et à traverser la moitié de la France, de Vichy à Sète et Palavas, pour tenter de le soustraire aux rafles. 

Elle sera heureusement aidée par Sylvestre, le joli Frère qui ressemble tellement à Jean-Baptiste... mais qui est promis à Dieu. 
Seulement, l'amour décide parfois de jouer des tours et se retrouve là où on ne l'attendait pas...

Malheureusement, l'époque n'est propice ni à la romance, ni aux petits enfants juifs.