samedi 18 juin 2011

Merci

Un grand merci à tous ceux qui sont venus me voir lors des dédicaces et des rencontres littéraires,. et ont bien voulu me consacrer un moment.
Lors des discussions que nous avons eues, j'espère leur avoir donné envie de me lire.
Merci surtout à tous ceux qui ont acheté mes livres. J'attends maintenant avec impatience leur avis et leurs remarques.
J'arrête pour l'heure les dédicaces, car, même si ce sont de très agréables moments d'échange, cela prend beaucoup de temps... et il faut que je continue à écrire.
Je vous invite tous à me retrouver à la Fête du livre de Saint-Etienne au mois d'octobre.
A bientôt et bonnes vacances à tous.
Et surtout bonne lecture !

mardi 3 mai 2011

Bonjour à tous

Bonjour à tous
J'ai créé ce blog pour pouvoir répondre à la demande des lecteurs.
Vous pouvez  y laisser des messages ou m'envoyer des mails. Je me ferai une joie de vous répondre.
Et bien entendu, tous les avis, même négatifs (enfin, pas trop, j'espère !) sont les bienvenus.
A bientôt.
Christine Navarro

PS : un petit ajout, pour ceux qui me l'ont demandé : on trouve mes livres dans les librairies, mais aussi au rayon livres des grandes surfaces, et bien sûr sur Amazon et autres sites de vente en ligne.
Un lien vers ma page Amazon :

http://www.amazon.fr/L%C3%A9ventail-divoire-Christine-Navarro/dp/2812903201/ref=pd_rhf_p_img_4

Et mon mail :
c.navarro.auteur@free.fr

Voici le dernier bébé

RENCONTRES

Si vous désirez me rencontrer autrement que par mail ou blog, je vous propose plusieurs rendez-vous où je serai heureuse de faire votre connaissance, ou de vous retrouver.

Si vous habitez dans le Sud, ou bien que vous avez envie de venir prendre un peu le soleil pour l'occasion, je serai les 14 et 15 mai prochains au Salon du livre de la Grande-Motte (34).

Et ensuite la Comédie du Livre, à Montpellier, les 27, 28 et 29 mai, tous les après-midi.

Pour les Stéphanois, que je n'oublie pas, et pour cause, je dédicacerai mon livre à Saint-Etienne, à la Librairie de Paris, le samedi 21 mai après-midi. 
Avec un grand merci à toute l'équipe de la maison, qui a toujours été pour moi un soutien sans faille.

Ceux qui ont envie de boire un verre pourront aussi venir partager le pot de l'amitié à la librairie du Breuil, 77 rue Jean Jaurès à Firminy (42) le mercredi 18 mai à partir de 15 h et jusqu'à 20 h.
Raphaël, le sympathique propriétaire de ce nouvel établissement, organise un apéro dédicace qui devrait faire date dans les annales de la ville.

Vous habitez la Haute-Loire ? Pas de problème : venez me voir le vendredi 3 juin, de 14 h à 18 h, à la librairie Nuggets, 21 boulevard maréchal Fayolle, au Puy en Velay.

  Pour les Lyonnais (si, si : j'en connais !) je serai à la Librairie Decitre du centre commercial d'Ecully (69) le vendredi 17 juin de 16h30 à 20h.

A bientôt.



Ce livre est paru tout récemment. Attention, pour ceux qui me connaissent : jusqu'à présent j'avais écrit des textes drôles et légers, celui-ci est beaucoup plus triste et sérieux. 
C'est une saga qui commence dans les années 1925 en Espagne.
Carmen vit heureuse, entourée de l'affection de ses parents Beatriz et Anton, et de son grand-père Dioscoride, patriarche aristocrate, qui dirige d'une main de fer ses usines et toute sa lignée.
Mais à sa mort, la famille va se déchirer. Ruinés, et ballottés par des événements qu'ils ne maîtrisent plus, Beatriz, Anton et leur petite Carmen vont devoir s'exiler en France.
C'est autour d'elle, surtout, que j'ai organisé mon histoire. 
Petite fille gâtée au début du roman, elle aura à affronter un destin auquel son éducation ne l'avait nullement préparée. 
J'ai eu envie d'écrire ce récit après le décès de ma mère, dont j'ai conservé pour mon héroïne le prénom  Je lui ai aussi dédié ce roman, car c'est un peu son histoire que j'y raconte : beaucoup d'événements sont réels.
Bien sûr, j'ai modifié des faits, des dates, inventé des personnages, pour que l'ensemble prenne davantage d'ampleur : la réalité a toujours besoin d'être transformée pour faire une belle histoire.
Mais je pense que beaucoup d'émigrés, ou d'enfants d'émigrés se reconnaîtront, ou reconnaîtront le passé de leur propre famille. Car l'histoire des déracinés est toujours la même, émaillée de petits bonheurs et de beaucoup de malheurs. Il n'est jamais facile de quitter son pays, quelle que soit la raison du départ.
C'est aussi le récit de l'accueil et de la fraternité : Carmen n'oubliera jamais ce qu'elle doit à la France. 
Et je fais partie d'une famille où l'on m'a appris à lui dire merci.  
Bien sûr, tout ne sera pas simple pour mes personnages : il ne s'agit nullement d'une vision manichéenne, et ils connaîtront les désillusions et les humiliations qui furent souvent celles des nouveaux arrivants.
J'ai tenté aussi, dans ce livre, de faire entrer la grande Histoire dans la petite, et les événements de l'époque: crise de 1929, guerre d'Espagne, Front populaire, et avancée de la Seconde guerre mondiale, vont jouer un grand rôle dans le destin de Carmen.
J'avais au départ pensé raconter sa vie en totalité. Mais à moins de produire un imbuvable pavé, il a fallu que je m'arrête : le livre se termine donc pour l'heure à l'aube de la guerre de 39-40, et de celle des vingt ans de Carmen.
Je suis en train d'écrire la suite, qui fera l'objet de mon prochain roman.
Mes bouquins sont décidément comme les gendarmes : ils vont par deux. 

Un lien pour un article paru dans le Progrès : 
http://www.leprogres.fr/actualite/2011/04/17/la-liberte-au-bout-de-la-plume

Et un autre, dans l'Union de Reims :
 http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/saga-familiale-entre-lespagne-et-la-france

Et puis dans Midi Libre :
http://www.midilibre.fr/2011/05/23/christine-navarro-la-saga-familiale-d-un-exil,323609.php


 

Tout a commencé avec celui-ci

Mon "Temps d'un été" date de 2005. Mais il trouve son origine des années auparavant. J'étais journaliste au Progrès, alors, et un jour de Toussaint, il y avait un trou dans nos colonnes. Ca fait toujours désordre, une page de journal avec un blanc au milieu. On m'a demandé un "papier d'ambiance", histoire de le combler. Plutôt que de produire un des habituels marronniers (on appelle comme ça un article qui revient toutes les années à la même période), j'ai eu l'idée de cette petite fille en manque de défunts qui trouve sa situation complètement anormale et ne se sent pas comme les autres. Tout ça parce que, d'origine espagnole, elle n'a aucun tombeau à fleurir sur place, alors que les copines, au départ et au retour des vacances racontent, avec force détails leurs voyages en direction des tombeaux.
L'article est paru, et puis il a été oublié.
Mais moi je ne l'avais pas oubliée, cette gamine. Et c'est comme ça que j'en ai fait un livre. Malgré le sujet de départ, c'est une histoire très drôle -enfin, j'espère !- Le ton est volontairement léger, puisque c'est Hélène, une petite fille de neuf ans qui parle. Elle raconte comment son copain Armand, qu'elle rejoint , à chaque vacances, à la campagne, va sauver la situation. En bon fils du terroir, dans sa famille à lui, des morts, c'en est plein : il décide donc de lui faire cadeau d'une de ses tantes. Mais à la visite sur la tombe de la défunte offerte, surprise : la tante a "usé" trois maris, tous enterrés avec elle. Voilà donc Hélène pourvue de toute une parentèle inespérée.
Quittant les cimetières, les deux gamins partiront ensuite en quête de toutes les bêtises que deux copains, lâchés dans la campagne des années 1950 pourront inventer. Ils manqueront bien, entre autres facéties, de faire mourir de frayeur leur copine Marie, ou iront joyeusement se cuiter avec le vin du curé. Hélène, irrésistible, déclenchera, un jour de vogue, une bagarre entre Armand et un prétendant un peu trop entreprenant, et aura, un autre jour, bien du mal a libérer son copain d'un cuve à mazout dans laquelle il est malencontreusement tombé... Quant à Armand, chevaleresque, il sera toujours là pour prendre, à la place de sa copine, les calottes dont les parents n'étaient guère avares en ces temps...
On a souvent comparé mon histoire à "La Gloire de mon père" de Pagnol, mais vu du côté d'une petite fille.
 On m'a fait très plaisir en me disant ça.



Hélène et Armand : le retour

Le Temps d'un été avait trouvé ses lecteurs : un peu plus de 10000, si l'on compte qu'il a été publié aussi dans une édition à gros caractères qui s'appelle "A vue d'oeil", et au "Grand Livre du mois".
On me demandait une suite : je l'ai faite.
 On retrouve donc dans "L'Echappée belle" les deux mêmes petits personnages.
Mais cette fois, c'est Hélène qui va dépanner Armand. Elle souffrait d'un manque de défunt, il est, lui, à la peine, parce qu'il n'a pas de vélo. Sa mère en a la phobie depuis que le grand-père a sauté dans la rivière et s'est noyé, un jour où il trimballait, sur le guidon, un sac de patates qui lui a fait perdre l'équilibre. Hélène a beau trouver que la mère de son copain a la phobie sélective parce que, finalement, dans l'histoire, les patates sont tout aussi coupables que le vélo, et que des patates, on en mange quasiment tous les jours chez Armand, il n'y a pas mèche : de vélo, point. Et comme on n'ouvre guère le porte-monnaie chez lui, Armand ne risque pas de se le payer sur son argent de poche.
Alors Hélène va prouver que l'amitié n'est, pour elle, pas un vain mot : se privant de tout, elle va économiser sou par sou durant des mois sur son petit pécule hebdomadaire pour apporter, l'été venu, la somme réclamée par la voisine pour céder le vieux clou qui traîne dans sa grange depuis des lustres.
Tout va basculer ensuite car Hélène, qui vient d'atteindre ses douze ans, tombe sous le charme d'un beau soldat, revenu en permission de la guerre d'Algérie. Un coup de foudre qui va mettre à mal la belle entente des deux copains. Surtout qu'Hélène, surprenant par hasard une conversation de l'élu de son coeur, apprend qu'il est fort intéressé par le balcon de la Marinette, belle fille plantureuse du village, et qu'il possède même le pipeau pour lui jouer une sacrée sérénade, à celle-là.
Séduite par tant de poésie, Hélène va décorer avec tous ses soins sa fenêtre pour y attirer le beau bidasse. Elle poussera même le vice jusqu'à se faire aider par Armand, bien sûre, avec tant de rouerie, d'être Messaline en personne... On se doute que lui ne verra pas tout ça du même oeil. Et qu'Hélène vivra l'enfer, en comprenant son erreur et en connaissant, à son tour, les affres de la jalousie.
J'ai écrit cette histoire sur le même ton que la première : on s'amuse donc beaucoup.



Et non, cette fois il n'y aura pas de suite : je préfère garder mes deux petits personnages dans cette douce limite de l'enfance qui approche de sa fin, mais n'est pas encore tout à fait mûre pour le vaste monde des adultes.